Mercredi ou samedi ? Comment le MEN a choisi ?

claireleconte Par Le 06/01/2014

On me pose sans cesse la question, j'ai donc voulu y répondre, mais en y réfléchissant sur le fond. 

Je vous livre ici ma réflexion. 

Samedi ou mercredi ?

Claire Leconte – Professeur émérite de psychologie de l’éducation

chercheur en chronobiologie spécialiste de l’enfant et de l’adolescent

 

J’ai été étonnée, la dernière fois que j’ai eu rendez vous au ministère avec deux des proches conseillers du ministre de l’Éducation nationale, de m’entendre dire que ce contre quoi le ministère voulait vraiment lutter, c’est contre un trop long week-end ! Ce à quoi j’avais répondu que pour ce faire, le plus simple aurait été d’imposer le samedi dans le décret et pas le mercredi comme c’est le cas ce qui amène la plupart des communes non pas à le choisir mais à le prendre pour ne pas avoir à demander de dérogation !

D’ailleurs le ministre lui-même avait précisé à l’assemblée, quand des amendements ont été déposés pour obtenir la possibilité de libérer des après-midis, qu’il refusait pour ne pas que soit libéré le vendredi après-midi : « L’avis du Gouvernement est que nous ne pouvons pas ouvrir cette possibilité qui donnerait des week-ends de deux jours et demi. Beaucoup de villes m’en ont fait la demande. Je ne peux pas, en conscience, considérer que ce serait un progrès ». Ce qui, soit dit en passant, ne l’a pas pour autant conduit à refuser que soient libérés des moitiés de vendredi après-midi, sur Paris, où on est en droit de se demander, sur l’ensemble des écoles, quels sont les enseignements réalisés sur le début d’après-midi et par qui. Et je répète qu’en imposant l’école le samedi matin, on n’aurait pas eu de longs week-ends même avec un vendredi après-midi libéré.

Tout comme j’ai pu le faire pour les interrogations portant sur les « rythmes scolaires », il m’apparaît toujours important de rappeler l’histoire des faits et des concepts.

Dans le monde, ce sont 143 pays sur les 197 reconnus par l’ONU qui ont adopté le week end chômé sur le samedi-dimanche pour la majorité de leur population.

Parmi les pays musulmans qui avaient leur week-end le jeudi-vendredi, 19 d’entre eux ont décidé, pour des raisons économiques (pour avoir quatre jours de travail en commun avec les autres grandes économies) de passer au week-end sur le vendredi-samedi.

Mais d’où vient que chez nous les samedi et dimanche sont aujourd’hui chômés pour une grande partie de la population ? (La question qui se pose est de savoir si cette population est encore majoritaire, tant le nombre de travailleurs le samedi est important).

Le samedi a toujours été, pour les Juifs, jour de sabbat, soit un jour de repos en tant que 7ème jour de la semaine qui doit, selon la Bible, être réservé à la gloire de Dieu. La Palestine est devenue romaine mais il n’y avait aucun jour particulier hebdomadairement chômé à Rome, mais les employeurs peuvent accepter que leurs employés fassent sabbat. Jésus fera sabbat toute sa vie. Mais après sa résurrection, qui eut lieu un dimanche, certains chrétiens décidèrent de célébrer ce jour comme jour de prière.

L’empereur romain Constantin Ier devient chrétien et décide par un acte du 7 juillet 321 que ce serait dorénavant le dimanche qui sera chômé : pour ne pas « froisser » les non chrétiens plus nombreux que les chrétiens (l’empire romain est encore à l’époque très polythéiste), il invoque le fait que beaucoup vouant un culte au Sol Invictus (Soleil Invaincu) et le dimanche étant le jour du soleil (Sonntag en allemand ou Sunday en anglais), il deviendra le jour chômé pour tout le monde (dimanche en français vient de dies dominicus, jour du seigneur, de même que domenica en italien et domingo en espagnol). Mais cette décision était empreinte de la volonté de marquer une rupture des chrétiens avec leurs racines juives. Ce serait un concile de 364 qui interdirait aux chrétiens de pratiquer le sabbat, même concile qui interdirait à la femme toute responsabilité dans l’église.

Par la suite, en France, le samedi serait devenu chômé à cause du milieu bancaire. Les catholiques ont été interdits d’usure pendant une longue période car on jugeait immoraux les prêts avec intérêts. Ce sont alors majoritairement les Juifs qui réalisèrent ce type d’opérations financières, sachant que leur religion les autorisait à prêter à des non-juifs.

C’est à la fin du Moyen-âge que les Lombards, italiens du Nord, puis les Flamands, (Europe du Nord) ont commencé à réaliser ces opérations. Les échanges commerciaux s’accélérant, l’Église catholique admet au XVème siècle la possibilité de prêts à intérêts en échange de compensations parfois étranges comme par exemple une assurance de rémissions de purgatoire. Mais avec cette décision, l’Eglise impose à ceux qui pratiquent le commerce de l’argent une journée pour se purifier avant le « jour du seigneur ». De plus ce non-commerce de l’argent la veille du dimanche a également été développé par le fait que les Juifs, alors seuls employeurs, fermaient les établissement bancaires le samedi. Cet usage propre au milieu bancaire s’est ensuite progressivement étendu au reste de la population.

Toutefois le samedi n’a aucun statut légal contrairement au dimanche (c’est la loi du 13 juillet 1906 qui a instauré l’interdiction de travailler le dimanche). Il existe un grand nombre de secteurs d’activités dans lesquels il n’est pas chômé.

Les lois des 11 et 12 juin 1936 font passer la durée du travail hebdomadaire de 48h à 40h d’abord pour lutter contre le chômage en espérant que la limitation du temps de travail oblige les entreprises à embaucher. À raison de journées de travail de 8h, ce sont donc 5 jours obligatoires de travail par semaine, c’est alors que partout où ce fut possible, c’est le samedi qui est devenu jour chômé dans la semaine avec le dimanche comme jour obligatoire de repos. Mais dans le code du travail, le second jour de la semaine non travaillé, dont le samedi, reste un jour ouvrable pour le décompte des jours de congés.

Quant au mercredi, il est devenu "chômé " pour les élèves en 1972, en remplacement du jeudi après qu'ait été supprimé, en 1969, le samedi après-midi de classe. La semaine scolaire est alors passée de 30h à 27h, pour les enfants comme pour les enseignants. Le jeudi quant à lui, était jour chômé dans la semaine, avec le dimanche, depuis très longtemps. Ceci pour permettre aux Catholiques de préparer leur âme et leur corps au jeûne imposé par le vendredi maigre. 

Dans les réglements intérieurs des écoles du début du 19ème siècle on trouve la liste des jours fériés, jours de fêtes religieuses, pour lesquels les écoliers seront en vacances mais il est aussi écrit que dans la semaine, l'école chômera les jeudi et dimanche.

Ce sont donc bien avant tout des raisons religieuses qui ont imposé en France un week-end sur le samedi et le dimanche, mais aussi un jour sans école dans la semaine.

 

Mais qu’en disent les chronobiologistes ?

Comme souvent, pour défendre une idée personnelle sans argument scientifique, on utilise l’idée qu’il y aurait dissension chez les spécialistes quant au choix de la demi-journée à rajouter, entre le mercredi et le samedi, j’ai fait un petit florilège des déclarations de ces différents spécialistes.

En 1980 Hubert Montagner adressait un message fort sur les dangers d’un week-end trop long.

Il l’a redit à plusieurs reprises au cours de ces années, curieusement il semble revenir sur ce point en disant que pour la sécurité affective de l’enfant, il vaut mieux qu’il puisse prévoir ce que sera son lendemain, qu’il ait une régularité dans la semaine, et qu’il est donc mieux que le mardi soir il sache que le mercredi matin il aura classe.

Je réponds à cela que pour qu’il y ait régularité dans la semaine, il ne faut pas la découper en 9 demi-journées mais bien en cinq jours, car forcément sinon on a un jour qui ne peut être identique aux autres.

Et pour la sécurité affective de l’enfant, je pense qu’ils ne sont pas perdus quand ils savent que toute la journée du mercredi, ils seront pris en charge par la (ou les) même (s) personne (s).

Le 1er Juin 2012, sur NousVousIls, René Clarisse, chronopsychologue à l’université de Tours, déclarait : « Sur le plan biologique, l'idéal c'est la semaine de 4,5 jours avec école le samedi matin, ce qui était le cas pour la majorité des enfants avant la rentrée 2008 et la réforme de Xavier Darcos. Le problème avec la semaine de 4 jours c'est la désynchronisation de l'horloge biologique le week-end. Différents travaux ont montré que les enfants sont dans la perspective du week-end dès le jeudi. Ces longs week-ends vont donc s'accompagner, le plus souvent, d'une perte de sommeil qui engendre des phénomènes de fatigue. Quant à la solution du mercredi matin, ce peut être un compromis. »

Le 21 janvier 2013, François Testu, invité par la FCPE 17, répondait à Emmanuelle Chiron : « Sur le choix du mercredi ou du samedi matin, je conseillerais le samedi. »

Le chronobiologiste balaie de la main les arguments d'une nuit de récupération supplémentaire le vendredi soir et des bienfaits de deux jours de coupure pour l'enfant. « Bien au contraire, c'est loin d'être un bienfait, souligne François Testu. Dès le vendredi, l'enfant est aspiré vers le week-end, il perd son attention. Celle-ci, avec une coupure le samedi, ne revient que le mardi après-midi. Cela concerne principalement les enfants qui n'ont aucune activité le week-end ou qui subissent le rythme des adultes. »

La semaine commencerait donc pour les enfants avec très peu de productivité. « La coupure le mercredi n'a pas cet effet-là », appuie le spécialiste. 

Le 4 mars 2013 l’Académie de médecine publie un communiqué de presse. Dans ce communiqué, l’Académie de médecine se déclare en faveur de la semaine de 4,5 jours, sans pour autant que ses préconisations ne recoupent l’ensemble des dispositions prévues par le décret du 24 janvier 2013. Elle déclare notamment que « la demi-journée de travail supplémentaire serait préférable le samedi matin plutôt que le mercredi matin pour éviter la désynchronisation inévitable de l'enfant en début de semaine ».

Enfin le 3 janvier 2014, dans le Figaro, Yvan Touitou et Pierre Bégué sont interviewés. Voici ce qu’ils disent : «  En trente ans, nos enfants ont perdu environ une heure de sommeil par jour! La semaine de quatre jours, du fait du week-end prolongé, où l'enfant a tendance à se coucher tard deux soirs de suite, a favorisé cette désynchronisation et ainsi compromis la vigilance et les performances des deux premiers jours de la semaine. En rétablissant les cours le samedi matin, on permet à l'enfant d'adopter un rythme plus sain, avec des horaires de coucher et de lever réguliers, sachant que c'est pendant le sommeil qu'est sécrétée l'hormone de croissance et que s'opèrent l'apprentissage et la récupération… pour être d'attaque le lendemain en classe! Osons le dire: le samedi matin a été supprimé pour des questions budgétaires mais aussi pour contenter à peine 20 % des familles qui souhaitent profiter de leur week-end ;

 

Quant à moi, j’ai toujours privilégié le samedi matin de classe, que mes propres enfants ont connu sans qu’ils n’en soient traumatisés, bien au contraire.

J’avoue d’ailleurs avoir souvent travaillé le samedi matin, car j’assurais les TD pour les étudiants salariés, qui, pour beaucoup, ne pouvaient les suivre que ce matin là. Et j’avoue que c’était des temps d’enseignement particulièrement agréables.

Voici diverses interviews auxquelles je me suis prêtée :

Est-ce le samedi ou le mercredi qu'il faudrait remettre à «l'heure scolaire »?

Comme beaucoup d’enfants vont de toutes façons en collectivité le mercredi, donc se lèvent le mercredi matin, il est mieux de privilégier le samedi qui permet d’éviter cette grande rupture de deux jours du week end.

De plus, sur le plan pédagogique, il est mieux d’avoir une fin de semaine pour boucler les activités prévues sur la semaine, au cas où on n’a pas pu tout faire. Le samedi autorise des rencontres entre parents et enseignants que n’autorisent absolument pas les autres jours de la semaine. Rencontres spontanées toujours plus agréables que des rendez vous contraints.

La suppression du samedi matin a aussi éliminé les rencontres entre parents, la possibilité de faire des ateliers en co-éducation dans les écoles avec les parents, qu’on invite à venir en leur disant qu’on a besoin d’eux, ce qui, d’expériences vécues, limite très fortement l’absentéïsme souvent mis en avant pour éviter le samedi matin.

Elle ne permet pas au parent séparé qui n’a son enfant que le week end de maintenir un lien, si important pour l’évolution scolaire de l’enfant, avec l’enseignant et l’école.

Tous ceux qui ont connu le samedi matin de classe s’accordent à dire que le climat d’école est beaucoup plus serein ce matin là, que les enseignants comme les élèves sont plus détendus. Il est vrai que comme souvent le parent qui conduit l’enfant à l’école ce jour là ne travaille pas, il est lui aussi moins stressé (d’arriver en retard au travail par exemple), ce qui rejaillit positivement sur l’enfant.

Et comme c’est « la fin de semaine » pour tout le monde, l’ambiance dans l’école est beaucoup plus agréable.

Le lien social au sein d’un quartier est bien mieux préservé, car on a le temps de se rencontrer : un marché, qui se tenait à la porte de l’école, a fermé boutique dès la suppression du samedi car les parents ont alors préféré aller à l’hypermarché, parfois même pour y passer la journée, ce qui a modifié sensiblement la vie de quartier.

Si c'est le samedi qu'il faudrait reprendre, ne serait-ce pas une atteinte idéologique au week-end, construction sociale très intériorisée dans nos mœurs ?

Pense-t-on, quand on dit cela, à tous les travailleurs du samedi ? les commerçants, tous les transports collectifs, les services hospitaliers, privés comme publics, les services de sécurité, les postiers, certaines banques, les lieux de loisirs pour adultes (clubs sportifs, associations diverses), les journalistes, les agriculteurs, etc, non, tout le monde ne profite pas de son week-end, c’est un point de vue très égoïste que de le considérer ainsi .

De plus quand les deux parents travaillent toute la semaine, n’ont-ils pas des activités bien peu agréables à faire (le ravitaillement, le ménage, etc), qu’on peut faire plus vite sans la présence des enfants, et ce qui permet alors d’avoir ensuite plus de temps disponible à consacrer aux enfants.

Ce que les parents ignorent souvent, c’est que plus l’enfant est jeune, plus il est important de respecter une régularité dans les heures de coucher et les heures de lever, car le sommeil de grasse matinée n’a pas du tout la même qualité pour la récupération que le sommeil de nuit et en particulier que le sommeil de début de nuit.

Les ruptures qu’on impose aux enfants en retardant leur coucher sous prétexte qu’il n’y a pas classe le lendemain se répercutent aussi sur les apprentissages.

 

Au vu de toutes ces interviews, qui toutes vont dans le même sens, on est en droit de se demander quel est le lobby qui a pu faire pression pour que le ministère décide d’imposer le mercredi plutôt que de le rendre dérogatoire

Je voudrais de plus apporter un complément à mes propos en fonction de tout ce que j’ai pu constater au cours de mes déplacements sur ce premier trimestre de l’année 2013-2014.

On impose aux enfants qui doivent aller à l’école le mercredi matin avec des parents qui travaillent tous les deux, dans beaucoup de territoires, une journée assez folle.

Elle commence pour beaucoup d’entre eux par un temps de « garderie », d’avant la classe. Les mercredi matin ont été gérés de façon complètement désorganisés : pour conserver un peu « du mercredi des enfants », dans certaines communes on ne fait que deux heures d’enseignement ce matin là. Quel intérêt sur le plan pédagogique ? D’autant plus quand on décide de n’y faire que de l’EPS ou des arts plastique !

Il est donc des enfants qui vont avoir un long temps de garderie avant de commencer la classe, mais en auront également un après la classe, parce que leurs parents ne peuvent les récupérer dès la sortie de la matinée.

Certaines communes demandent aux parents d’apporter un panier repas.

D’autres n’acceptent les enfants au restaurant scolaire que s’ils sont inscrits au centre de loisirs l’après midi.

On assiste ainsi à une inflation d’inscriptions sur le centre de loisirs, d’une part pour que l’enfant puisse être nourri, sachant que parfois, pour ce faire, il doit avoir 45 mns de bus pour rejoindre le centre de loisirs qui est excentré ! Imaginez les enfants de maternelle dans de telles conditions ! Mais aussi parce que certains enfants allaient chez leurs grands parents le mardi soir, mais que ceux-ci ne peuvent les reprendre le mercredi midi.

Que beaucoup d’assistantes maternelles privilégient les enfants à garder à la journée, et ne prennent donc plus ces enfants qui ne seraient que sur une demi-journée.

Sans compter les difficultés pour les centres de loisirs de réorganiser leurs activités, quand ils avaient l’habitude de les gérer autour d’un projet pédagogique à la journée. Il est difficile pour eux de programmer un tel projet sur une seule demi-journée, d’autant plus que ces enfants auront eu dans la semaine des activités proches de ce qu’ils pourraient proposer.

On ne tient pas compte non plus des difficultés rencontrées par les associations qui fonctionnaient sur le mercredi et qui, pour certaines d’entre elles, sont obligé de licencier certains de leurs animateurs, car le nombre d’inscriptions a chuté.

Enfin il n’est pas rare que l’on m’ait dit que des enfants font maintenant leurs activités extra-scolaires, autrefois faites sur le mercredi, en fin de journée ! parfois à partir de 19 h ! Génial pour résorber la fatigue des enfants et pour respecter leur rythme veille-sommeil.

J’ai fait part aux conseillers du ministre que j’ai rencontrés avant les congés de Noël, des difficultés que rencontrent les communes qui veulent ouvrir l’école le samedi matin, pour pouvoir le faire car les dasen mettent en avant leur difficulté à gérer les remplaçants si toutes les écoles n’ouvrent pas la même demi-journée.

Il serait quand même bien étonnant que les remplaçants soient justement indispensables le samedi matin. Par ailleurs, on peut fort bien gérer les choses y compris s’il y a des enseignants à mi-temps, en modifiant les logiciels de gestion en fonction de ces changements.

Ces conseillers m’ont affirmé qu’ils appelleraient les dasen pour leur demander d’accepter plus facilement ces demandes de dérogation, sachant que je leur rappelais que ce serait quand même le meilleur moyen d’éviter la trop longue coupure du week end.

À suivre donc.

 

Mais cette réflexion sur le choix de la demi-journée confirme, s’il le fallait, que le décret a été rédigé très rapidement, juste en s’appuyant sur le précédent, et montre bien que contrairement aux objectifs annoncés pour lancer au plus vite cette « réforme », il n’a pas pris en considération toutes les conséquences sur l’enfant qu’auraient les décisions qu’il impose.

Celle-ci en étant un exemple parmi beaucoup d'autres.

Il serait vraiment urgent que ce soit corrigé.